Une matinée presque studieuse |
Riley Jenkins Dim 14 Fév - 22:03 Une matinée presque studieuse Pris sur le fait ? Ce matin-là, Riley s’était réveillé tard, plus tard qu’à son habitude, et avait découvert la salle commune des Poufsouffle en pleine effervescence. Ce n’était pas rare, mais Riley avait mal à la tête et le brouhaha ambiant n’arrangeait clairement pas les choses, ses camarades aimant un peu trop beaucoup parler de tout et de rien. Tout le temps. Sa maison comprenait des personnes très bavardes. D’ordinaire, il appréciait cela et faisait même partie de ceux qui aimaient discuter avec les autres. Il devait réviser pour un examen d’histoire de la magie et le bruit, lié à son mal de tête ne faisaient vraiment pas bon ménage. Même un bon petit déjeuner n’avait pas suffi à arranger sa migraine.Code by Joy | |
Caledon Fauns Lun 22 Fév - 15:05 Riley Le Lac Noir Une matinée ensoleillée, qui donnait une envie folle de profiter de la nature, de se dépenser, de courir allégrement, de vider son esprit, avec les rayons de soleil venant caresser le visage, la vitamine D qui se synthétisait sur notre corps, et… Et bha non. Caledon observait les élèves vivre leur vie à l'extérieur, révisant, rigolant, s'adonnant à des jeux innocents car ils se savaient surveillés, et il savait le Directeur strict, alors qu'il trimballait d'une mine peu motivée son balai. Cela faisait bien 25 minutes qu'il balayait, par la force nue de ses mains, tandis qu'il contrôlait par un sortilège quelques autres balayettes pour couvrir les zones dont il ne s'était pas encore occupé. Mais… à quoi bon. Il venait de terminer l'allée principale menant à la grande cour, que quatre silhouettes vêtues de robe noire arrivaient en courant telle une bombe, remettant à l'intérieur du Château débris de terre, feuilles mortes et autres. Caledon songea durant un bref instant que finalement, Azkhaban ce n'était pas si mal, quand un élève passa rapidement à sa hauteur et excusa un "désolé" à peine sincère, alors qu'il se trimbalait avec des chaussures puant l'excrément de Gryffon. Comment était-ce possible, par quel talent, l'adolescent avait pu foutre son pied sur la seule merde au kilomètre carré, et ne pas s'en rendre compte alors qu'il traversait inconsciemment toute l'allée qui était autrefois, il y avait deux minutes, propre. Caledon leva sa baguette dans le dos de l'élève, tenté par un Avada de sa maman, mais il se contenta de mimer le sortilège, bien entendu. Non il ne pouvait pas leur faire du mal, en tout cas pas dans l'enceinte du Château. Mais un jour viendra, un jour viendra où… - Excuuuuusez-moi, M. Fauns ? Se retournant, sa mâchoire dessinant alors difficilement un sourire de circonstance, Cal se mit tout ouïe pour la jeune élève de première année qui lui avait tiré son manteau plus cher que la maison de ses parents moldus pour attirer son attention. - Près du Lac Noir il ya des déchets, et franchement, ça fait pas joli. Vous devriez nettoyer, c'est votre travail. Par la calvitie de Rusard, ces jeunes ne faisaient preuve d'aucune retenue. Mais alors qu'il contractait ses muscles masséters, à défauts de pouvoir faire léviter la fillette par sa culotte devant tout le monde, Caledon exprima une mine ravie. Le Lac Noir, quelle bonne idée ! Fini le bordel au Château, il se trouverait une autre mission, et personne n'aurait rien à redire, il obéissait aux directives strictes et soudaines d'une gamine qui galérait encore à faire ses propres nattes. - Je m'y attèle de ce pas. D'un claquement de doigts, l'ancien Serdaigle fit venir à lui son équipement du parfait concierge, et les fit s'occuper de l'allée bafouée par la merde de Gryffon, tandis qu'il tournait les talons pour gagner l'extérieur, une envie qui n'avait su le quitter dès l'aurore. L'air était agréable, la température assez chaude, mais pas suffisamment pour que des élèves eurent décidé de se baigner, ce qui était compréhensible. La saison chaude n'était pas encore venue, et nous n'étions pas à l'abri d'une vilaine bise pour refroidir cette ambiance chaleureuse. Alors que le concierge se penchait machinalement pour ramasser des ordures du genre page déchirée de cahier, emballage de dragées, il aperçut une silhouette au loin, de dos, les pieds sans doute dans l'eau. La personne était seule, profitant sans doute du calme unique que l'on retrouvait autour du lac à cette période de l'année. Le trentenaire détourna la tête, pas intéressé à discuter avec un quelconque élève, mais quelque chose attrapa son regard. Comme une sculpture dessinée avec de l'eau, qui disparut en un instant. Immobile, Caledon cligna plusieurs fois des yeux. Est-ce que l'élève utilisait un sortilège de lévitation ? Il ne semblait pas avoir sa baguette en main, sans mauvais jeu de mots… Le loup-garou aurait juré avoir vu quelque chose de plutôt extraordinaire, même pour un Sang-Mêlé riche ayant grandi toute sa vie dans des circonstances dites extraordinaires, et qui était habitué à voir des talents. Mais la manipulation d'un élément de base, sans baguette ou sortilège, ça, ça c'était inédit. Si c'était bien cela qu'il avait vu… Laissant choir son sac de ramassage, il s'approcha du jeune et, lorsqu'il fut arrivé suffisamment proche de lui, il le reconnut. - Ah, ce brave Jenkins. L'ironie fut palpable. Le jeune homme était pieds nus, dans l'eau, et avait à ses côtés des livres d'histoire de la magie. - Vous révisez. Ou vous pataugez ? Il laissa quelques secondes passer, toujours en pensée avec ce qu'il avait cru voir. - Avec un certain talent, je dois dire…. Si c'était du talent…. ou son imagination. Pour le déterminer, il attendait de voir la réaction de l'adolescent. . | |
Riley Jenkins Lun 22 Fév - 19:44 Une matinée presque studieuse Les pieds dans l'eau... Le jeune homme était assez satisfait de ce qu’il avait réussi à créer. Il utilisait assez rarement son don, trop terrifié à l’idée de faire quelque chose de mal et de provoquer une catastrophe. Depuis son apparition calamiteuse à l’orphelinat qui avait inondé tout le rez-de-chaussée, il faisait très attention à ne rien faire de mal. Il pensait que ce qu’il venait de faire était plutôt inoffensif, jusqu’à ce qu’il aperçoive une personne au loin. Son don était supposé être un secret et les personnes au courant étaient peu nombreuses. À Poudlard, il y avait les autres enfants perdus, Monsieur Wade. Et à l’extérieur, il y avait aussi Mademoiselle Alice.Code by Joy | |
Caledon Fauns Lun 8 Mar - 13:37 Riley Le Lac Noir A vrai dire, il aurait espéré un cafouillis de blabla qui n'aurait fait que renforcer ses doutes. Des excuses dites sur un ton de voix tremblant. Mais il n'en fut rien, Riley le rétorqua avec une banalité cinglante qu'il était simplement venu réviser au bord de l'eau car ce jour-là il préférait la solitude à la compagnie de ses camarades de Poufsouffle. Il avait même osé l'ironie en soulignant son sens de l'observation… Rien dans l'intonation du jeune élève aurait pu faire douter Caledon de la véracité de ses propos, cependant, quelque chose en lui restait perplexe. Était-ce son instinct de bête ? Le loup-garou en lui qui devinait via son sixième sens quand on le menait en bateau ? Ou un simple impression issue du fait qu'il n'avait pas Riley dans ses bons papiers et qu'il serait prêt à saisir la moindre occasion pour avoir la chance de lui occasionner des problèmes qui lui permettraient d'être en paix avec Elyana… Du coup Caledon ne savait quelle crédibilité donner à ce qu'il pensait avoir vu, mais définitivement, quelque chose d'étrange s'était déroulé. Mais il était prêt à s'en aller, à tourner les talons et laisser l'adolescent vivre sa petite vie. Cependant, quand il vit Riley secouer ses pieds sortis hors de l'eau pour les sécher brièvement avant de mettre ses chaussettes, puis ses chaussures, le concierge ne put s'empêcher d'esquisser un haussement de sourcils. La température extérieure était plutôt correcte et le beau temps était au rendez-vous, chose suffisamment rare pour le souligner dans cette région. Toutefois, un air frais circulait constamment et il paraissait que Riley était très très empressé d'enlever ses pieds de l'eau, et de se rhabiller. Pourtant, il ne paraissait pas partir sur le champ, n'ayant pas ramassé son livre de révision. Un détail, un simple détail. Peut-être avait-il simplement froid aux pieds et c'était un ado qui forcément ne pensait pas à se les sécher correctement avant d'enfiler ses chaussettes. Rien de nouveau, mais ça suffisait pour interpeler Cal et l'obliger à rester vers Riley, près de l'eau. - C'est vrai que… le lac est tout choisi pour la solitude. En plus, l'eau a l'air d'être ton élément. Ca fait un point commun avec Elyana. Il me semble l'avoir déjà vue profiter de la fraicheur du lac en plein été…. C'était si froidement dit, avec une voix semi-doucereuse, qu'on ne pouvait pas prendre cette phrase comme une banale commodité. Comme une chose que l'on disait comme cela, et c'était fait exprès. L'aîné Fauns voulait ranimer dans le regard de Riley ce qu'il avait toujours remarqué, lorsqu'il discutait avec Elyana et que ce dernier s'entremêlait. Cette vague de haine protectrice qui donnait à son regard une intensité plutôt inédite. Est-ce que faire sortir de ses gonds l'élève de Poufsouffle apporterait quoi que ce soit à Fauns ? Sans doute que non, mais s'il avait réellement vu le jeune homme manipuler de l'eau avec une telle aisance, avec ou sans baguette, cela signifiait peut-être qu'il avait en face de lui quelqu'un de sensible aux éléments, et à ses émotions. Tout ça n'était que spéculation, mais Caledon se prêta au jeu, affichant son sourire le moins réconfortant possible... | |
Riley Jenkins Dim 14 Mar - 20:44 Une matinée presque studieuse Détourner l'attention Il ne savait pas trop pourquoi, mais il avait bien l’impression que Monsieur Fauns ne croyait pas tout à fait à ce que Riley racontait. Pourtant, ce n’était pas un mensonge à proprement parler, il n’avait juste pas évoqué ce qu’il avait fait dans l’eau. Bon, OK, c’était un mensonge par omission, mais il n’avait pas à dire la vérité au concierge. Son don devait rester un secret et l’homme n’était pas une personne à laquelle il avait envie de le révéler.Code by Joy | |
Contenu sponsorisé |
Page 1 sur 1 |